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Save me from my rage and my humanity - Xanthéas [Gargouille de la Cruauté]

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MessageSujet: Save me from my rage and my humanity - Xanthéas [Gargouille de la Cruauté] Save me from my rage and my humanity - Xanthéas [Gargouille de la Cruauté] Icon_minitimeSam 10 Déc - 19:16

IDENTITE
[x] NOM : Zavatteri

[x] PRÉNOM : Xanthéas Innocente [Innokenté]

[x] ÂGE : Plus de 500 ans

[x] RACE : Gargouille de la Cruauté

[x] ORIENTATION SEXUELLE : Homosexuel

[x] MÉTIER : Ancien général royal désormais chef de la Légion des Gargouilles suite à une mutinerie.

X A N T H E A S


IDENTIFICATION CORPORELLE[x] ARME FÉTICHE : Xanthéas doit être l'une des Gargouilles les mieux armées et aussi les mieux entrainées. C'est bien simple, il est capable de maitriser toutes les armes connues à ce jour et son envie de connaissance n'a absolument aucune limite. Ainsi, il peut aussi bien maitriser les armes de jet, les armes à feu, les armes lourdes, difficiles à manier ou au contraire les armes légères et souples, les armes au corps à corps, bref, un cocktail meurtrier à souhait. Cependant, il a tout de même des préférences comme la faux qu'il porte constamment dans le dos, parfois cachée entre ses ailes noires de jais telle la Mort en personne, ou le sabre dont le fourreau repose bien en évidence à sa ceinture. Dans son dos repose également deux Beretta : Souffrance et Carnage ainsi que deux ou trois aiguilles de poison. Avec lui l'expression "Armé jusqu'au dent" prend tout son sens.


[x] DESCRIPTION PHYSIQUE :


x 1 mètre 90
x 80 Kilos
x Cheveux argentés
x Yeux Gris

x Plutôt bien foutu
x Parfois habillé comme à Venise
x Reste d'un beauté mortelle
x Peut ressembler à un ange

Votre mère ne vous a jamais dit de ne pas vous fier aux apparences ?
Cet ange devant vous, n'en est pas un. Pourtant il en a le charme et la beauté. Il vous a ensorcelé et en une fraction de seconde vous aviez succombé. Le trou noir. Puis le réveil, lourd, douloureux. Vos yeux remonte le long de l'homme devant vous. Des jambes longues et légèrement fines. Vous pourriez penser que c'est une femme si vos yeux ne s'étaient pas aventuré un peu plus haut, tombant sur son bas ventre admirablement bien sculpté puis, remontant un peu plus, suivant les traits de ses muscles, son torse finement dessiné, ses épaules carrées, son corps d'homme. Et sacrément bien foutu qui plus est. Une beauté ensorcelante. Vous comprenez maintenant pourquoi vous avez succombé... Il se pencha devant vous, au dessus de votre corps tremblotant. Glissant l'un de ses doigts fins sur votre torse. Puis la douleur. Le sang chaud coule d'un plaie largement ouverte.

Un cri de douleur puis un sourire. Un sourire sadique sur un visage angélique où les yeux gris prédominent. Ces yeux où la folie se mêle agréablement à la cruauté comme des âmes soeurs. Ses longs cheveux caresse votre peau presque trop doucement alors que sa langue lèche le sang qui coule, vous arrachant un gémissement autant de douleur que de plaisir. Un démon dans un corps d'ange, voilà ce qu'il est. Avec son visage trop doux, trop lumineux, avec son petit sourire qui vous ensorcelle. Sauf là. Avec le sang autour des lèvres et son regard empli de folie, il tient plus du démon que de l'ange. Vos cris de douleur sonnent comme des berceuses alors que sa peau trop pâle se penchent de nouveau sur votre corps. Autant de plaisir que de douleur se mêle à la chose. Vous êtes SA chose. Son petit jouet qui ne passera pas la nuit.

Alors que le soleil se lève, la silhouette gracile de la Cruauté se revêt de son habit de soie. Alors qu'un tatouage qui couvre la totalité de son dos, des épaules jusqu'au creux des reins, disparait sous le tissu, il se retourne vers sa proie. Ou plutôt ce qu'il en reste. Démembré, presque vidé de son sang. La Cruauté se lèche les lèvres où un petit anneau brille à la lumière. il met son masque vénitien qui couvre ses yeux brillants de folie. Il sort de la pièce, ses ailes remplies de sang coagulé semblables à une cape noire se soulevant derrière lui. Et dire qu'il ne le connaissait même pas..



IDENTIFICATION PSYCHOLOGIQUE[x] POUVOIR SECONDAIRE : Contrôle du corps humain.
Pouvoir unique parmi les Gargouilles. A la base, le général ne savait que maitriser la douleur dans le corps. Mais son exil pendant un bon nombre d'années l'a poussé à étendre sa maitrise plus loin. Pour pouvoir gagner contre la Gargouille de la Carnage, il fallait user de ruses. A l'heure actuelle, il est le seul à avoir acquis une telle maitrise de son pouvoir. Cette nouvelle faculté lui permet de maitriser n'importe quelle partie du corps même pouvoir modifier l'ADN lui même. L'ennuie c'est que, bien évidemment, il lui faut de l'énergie. Et, sauf pour infliger une forte douleur, il évite de s'en servir, préférant nettement le corps à corps.

[x] DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE :

x Cruel
x Sadique
x Manipulateur
x Provocateur
x Froid
x Agressif

x Calme
x Orgueilleux
x Solitaire
x Borné
x Intelligent
x Impatient

Si vous vous attendiez à tomber sur un homme "Gentil et Généreux" et bien sachez que vous êtes loin du compte. Après tout, c'est une Gargouille et sa réputation le précéde. En tant que que Cruauté incarnée, il se délecte de la souffrance et de la douleur d'autrui. C'est comme un fascination pour lui. Il se sait sadique, il aime faire du mal, les cris sont comme une berceuse pour lui, le sang est un doux nectar. En tant que Cruauté, il peut faire preuve de méchanceté gratuite, tuer des gens ne le fait aucunement peur, les faire souffrir le ravie. Il est agressif, il le sait, ne vous étonnez pas si d'un seul coup il souhaite se battre avec vous ou vous faire du mal pour son unique plaisir. Il est comme ça. Toujours un peu à fleur de peau. Il déteste qu'on bafouille son sens de l'honneur. Parce que oui, il en a un. Il combat toujours à la loyale. N'espérez pas non plus qu'il fasse le premier pas vers vous sauf pour être désagréable. Sauf dans de rares cas, où son interlocuteur l'intéresse. Oui, il est aussi froid qu'un glaçon. D'ailleurs, son amie d'enfance, qu'il sait à OtherSide a du mal à l'approcher. Il est la plupart du temps, seul. Il fait souvent le point sur lui même et une part de lui déteste ce qu'il est devenu.

Il est autant manipulateur et provocateur qu'il est cruel et sadique. Il sait toucher là où ça fait mal ce qui peut parfois rendre ses victimes dociles. Il ne mâche pas vraiment ses mots même s'il doit être vulgaire. Il peut être aussi agressif verbalement que physiquement. Ce qu'il aime c'est voir la peur dans le regard de ses victimes, les tremblements dans leur voix, se sentir puissant, avoir un contrôle sur l'autre rien que part sa parole. La manipulation est une arme qu'il maitrise avec brio, peut-être autant que l'art du combat.

Mais c'est aussi un être qui peut, par moment, se montrer plus calme. Surtout quand il pense à son passé. Sans être complètement mélancolique, il n’empêche qu'il peut faire le point sur sa propre existence. C'est dans ces moments-là qu'on peut l'approcher un peu plus. Il semble moins horrible. Et il vous parlera plutôt calmement sans avoir un mot plus haut que l'autre. C'est le seul moment où un vrai dialogue est possible car autrement Xanthéas est un homme borné et orgueilleux. Quand il a une chose en tête, il lui est très difficile de faire marche arrière. C'est un type pour qui le pouvoir et la force sont désormais synonymes de puissance. Parce que c'est comme ça que ça marche à OtherSide. Il sait ce qu'il veut et il utilisera tous les moyens possibles pour l'obtenir sans avoir peur des conséquences.

Cependant il est assez intelligent pour ne pas agir tête baissée. Ou du moins, il apprend de ses erreurs. Chacun de ses actes est désormais mûrement réfléchi. Car la Gargouille à l'expérience du combat, certes, mais aussi celui des années et certaines décisions militaires de part son ancien métier. Il sait par exemple que sans alliés, il ne peut rien faire et que la tyrannie ne mène à rien. Alors oui, il est parfois prêt à faire quelques concessions. Quelques.


ANTÉCÉDENTS



La douleur d'un être. La couleur du sang. Rouge. C'était la couleur de ses yeux. C'était la couleur de son sang. Je ne me souvenais plus de rien. Où est la douceur de ma mère, l'éducation de mon père ? L'innocence des premiers jours d'enfance ? Froid. Mal. Seul. Voilà ce qu'avait représenté mon enfance à cet instant. Un immense vide rempli de douleur. Je ne me souvenais de rien. J'avais l'impression de ne pas être vivant. J'avais l'impression de ne pas exister. Mon corps était douloureux et engourdi par la neige et ne me répondais plus. Ou étais-je ? Qui étais-je ? Tout ce que je parvenais à faire c'était plonger mes yeux fatigués dans l'immensité rouge sang des siens et de me laisser porter comme su un ruisseau. Puis lentement, je ne plus que le noir. La même pénombre que celle que je portais dans mon coeur. Cette pénombre, j'en avais peur. Mais elle était bien trop forte pour moi.

On dit que son premier souvenir est le plus beau. C'est un peu bête mais le mien à la forme d'une femme. Gracile et belle. Dont les cheveux longs, noués en tresses avaient la couleur de la neige pure et les yeux n'avaient d'égal que la couleur du rubis dans sa beauté et sa magnificence. Elle m'avait recueilli et m'avait aidé. Je ne connaissais même pas cette femme. Je l'avais appris bien plus tard mais elle était le princesse de cette province vénitienne. Son ventre rond m'avait étonné. Je découvrais les choses de la nature, le langage, les valeurs de l'enfance. J'avais alors 5 ans. Mes parents, je ne les connaissais pas. Mon nom je l'ignorais toujours. Il m'en donnèrent un: Xanthéas. Ils me donnèrent un destin: celui d'être militaire. Peu à peu, le vide en moi s'estompait. J'avais une famille, un but, un nom. Je pouvais de nouveau parler, lire, vivre. Mon corps n'était plus engourdi. Je n'avais plus mal. J'étais vivant. J'existais.

Peu de temps plus tard, le ventre rond de la princesse mis au monde une fille. Les années passèrent et je commençais mon entrainement. Mais ce petit brin de femme avait le don de me perturber et de me pousser aux vices : je ne suivais parfois plus très bien mes leçons. Et pourtant. Elle me donnait elle aussi une raison d'exister. Pourtant, tout homme que j'étais, je ne la désirais pas plus que ça. J'intégrais l'armée du royaume. J'étais un élément important selon mes parents adoptifs. Cependant cette petit princesse tournait encore dans mes pensées. Peut-être ne la désirais-je pas car je la considérais comme ma soeur de sang ? Mes frères d'armes m'emmenaient parfois à des cabarets où des femmes vendaient leur corps mais toujours avec élégance. Je voyais bien que le corps des femmes ne m'attirait définitivement pas. De nouveau j'avais peur. Jamais je n'oserais en parler avec qui que ce soit. Jamais est un mot qui ne veux rien dire malheureusement...

Peu à peu, je refusais les soirées avec les soldats, prétextant du travail, des entrainements. Je préférais encore faire ça plutôt que de m'adonner à des choses interdites avec une autre homme ce qui, à mon avis, défiait toute morale. A force d'expérience je montais en grade. Forcément, quand les soldats assouvissent leurs envies dans la chair moi je le faisais dans le combat. Je m'amusais à apprendre tout types d'armes. Du moins jusqu'à apprendre tout types d'armes. Du moins jusqu'à ce qu'un petit nouveau arrive et qu'on me charge de le former. Rien que de part l'apparence il était mon contraire. Brun, plein de couleur. Moi j'étais pâle. De partout. Je prenais du plaisir à le former outre le fait que son corps m'attirait bien plus que de raisonnable. Mais, à 20 ans, j'avais assez de réserve pour ne pas lui sauter dessus dès que je le voyais. Certes nous nous sommes rapprochés mais je ne me faisais pas d'illusions. Je ne pouvais pas m'empêcher de me poser des questions. Pourquoi restait-il avec moi au lieu de faire comme tout les autres ? Pourquoi subissait-il les aléas de mon caractère ?

Un jour, nous étions éreintés par un entrainement trop violent. Lentement ma tête était tombé sur ses genoux et mes yeux s'étaient fermés... pour se rouvrir peu de temps après en sentant des doigts se glisser dans mes cheveux déjà longs. Nos regards s'étaient croisés. Sans que je m'y attende, il posa ses lèvres sur les miennes. Le contact m'électrisa. Nous ne pouvions pas... Nous étions deux hommes... Et pourtant. Cette nuit, il fût le seul homme à qui je me suis offert, sous l'éclat de la lune. Avec lui, je me sentait bien plus entier. Bien plus vivant. Dès lors, nous nous somme promis de nous aimer malgré l'interdiction de la morale. Nous nous voyons en secret. Je savais que la guerre approchait et que nous risquions de nous séparer d'un instant à l'autre et pourtant. Si le perdais je deviendrais fou. J'en étais certain. C'était le seul. Le seul à compter pour moi plus que de raison. Le seul qui m'acceptait tout entier comme j'étais. Le seul avec qui je voulais partager ma vie.

La guerre ne se fit pas prier et ne mit pas longtemps à arriver. Tout notre entrainement fut mis à rude épreuve. Bien sûr, comme nous avions passé plus de temps à nous entrainer que les autres hommes, nous étions plus prêts qu'eux. Sauf que la réalité de la guerre était bien là.. Rouge. Partout le sang était là, présent sur le sol, sur les vêtements, sur la peau, sur les corps qui couvrait l'horizon. Nous commettions des atrocités sans nous en rendre compte. Tout ce qui importait c'était de sauver notre peau coûte que coûte. L'adrénaline était notre alliée, le doute notre cauchemar. La guerre, nous en avions jusque là la théorie. Maintenant nous en avions la pratique aussi cruelle soit-elle. Les combats ne nous laissaient aucuns répits. Nos corps était alourdis par la fatigue. J'avais l'impression que pour chaque ennemi tué, trois arrivaient derrière juste derrière. Je ne voyais plus mon amant, mon lieutenant, ma vie. Ou était-il cet imbécile ?! L'ennemi finit par battre en retraite, nous laissant le temps de nous remettre de nos émotions. De mettre en ordre nos pensées. Le sol était recouvert de corps sans vie. De rouge. Mon passé semblait revenir. Je voyais des flashs. Des atrocités. Et un enfant, seul survivant au milieu d'un carnage sans nom.

Je décidais de mettre ces flashs de côté, ne sachant pas si c'était mes souvenirs ou non. Pour l'instant, tout ce qui m'importait c'était de retrouver mon amant et d'organiser les troupes. Nous ramassions les blessés encore vivants pour aller les soigner. Je refusais que quelqu'un meure alors qu'il pouvait être sauvé. Mes yeux se posèrent sur un corps sans vie. Mon souffle se bloqua et j'eus l'impression que quelqu'un me fauchait les jambes. C'est à genoux que je tombais devant ce corps inanimé, celui de mon amant. J'avais l'impression de perdre pied, de me perdre peu à peu. Incapable de détacher mon regard de son visage où une grimace de douleur avait remplacé le petit air d'ange que j'avais tellement aimé. Lentement j'avais pris sa tête et je l'avais posée sur mes genoux. Mes mains caressaient d'elles-même son visage qui semblait dormir, mes doigts avaient refermés ses paupières sur ses yeux d'argent. Je sentais mes joues devenir humides. Autour de moi, il pleuvait comme si la nature s'était mise à ma hauteur. Je détachais mon regard du corps de mon amant pour regarder autour de moi. Partout il n'y avait que mort et désolation. J'étais le seul debout au milieu de ce carnage. Ce fût à ce moment que mon enfance remonta : J'étais au miraculé au milieu d'un carnage humain? Seul mes pleurs s'élevaient dans le silence, rouge comme le sang, noir comme la nuit. C'était comme si les choses se répétaient... Un cri, mon cri, perça l'air et cassa le silence.

[Ellipse]

Voilà trois ans que mon amant est mort. Trois ans que j'ai retrouvé la totalité de mes souvenirs. La guerre faisait encore rage. J'étais désormais persuadé que l'homme qui avait rasé mon village était le même que celui qui avait assassiné mon amant. Mon coeur s'était fermé. Mon âme n'aura pas le repos tant que je n'aurais pas pris sa vie. J'avais déserté le royaume, ma violence m'avait de toute manière couté ma place. J'errais seul depuis qu'il n'était plus là pour être avec moi. Les semaines passèrent où je restais à cheval pour le poursuivre, cherchant à être discret. Puis ma patience fût récompensée. Il s'arrêta dans une ville, dans une maison close. Je regardais par le fenêtre mais peu à peu ce fût mon reflet qui m'attira et non le spectacle sexuel entre ce porc et cette pute qui se donnait à lui. C'était mon reflet et ça ne l'était pas. Deux ailes noires de jais reposait dans mon dos. Doucement je posais ma main sur la vitre et plus rien.

Lorsque mes yeux s'ouvrirent de nouveau, tout était différent. De ville j'étais passé à forêt. D'un monde j'étais passé à un autre. Peu à peu je prenais conscience que je reviendrais pas sur Terre. Tous mes rêves de vengeance auraient pu tomber à l'eau. Du moins, si l'heureuse fortune n'avait pas eu la bonne idée de m'emmener mon ennemi. Gargouille du Carnage chef de la Légion. La bonne blague. J'avais peu d'expérience et la vengeance me troublait regard. Si bien que, malgré toute ma maitrise, je perdis face à lui et, blessé, je fus obligé de fuir, de m'exiler. Ce fût à ce moment que je dus acquérir de la maitrise supplémentaire, aussi bien dans mon pouvoir que dans mes compétences militaires. Je ne vieillissais pas. Ce monde n'avait rien en commun avec la Terre.

Un jour d'automne, un élément vint perturber de nouveau mon existence reculée. Un gamin. Etendu sur le sol. A moitié mort. J'hésitais à le laisser sur le côté, j'étais devenu un monstre de Cruauté, froid et cruel, après tout. Mais en posant mon regard sur son visage, je m'étais figé. Je n'avais pas pu m'empêcher de le ramasser. Il ressemblait tant à mon amant... Son visage, sa poitrine qui se soulevait au rythme de sa respiration. C'était idiot... Il était mort et je ne pouvais rien y faire. Je l'avais pris sous mon aile bien que la coexistence soit difficile. Notre caractères étaient bien trop différents et pourtant chacun de nous avait besoin de (re)trouver cette compassion qui nous avait déserté chez l'autre. A force d'entrainement je fus convaincu que je pouvais enfin le. Ce fumier qui m'avait volé une partie de moi... Ma soif de vengeance m'animait, c'était ce qui me donnait une raison de continuer. Je n'avais pour allier que ce gamin qui restait collé à mes basques... autant qu'il cherchait à me fuir. Mais cette vengeance ne concernait que moi.

Un à un j'abattais ceux qui se mettaient en travers de ma route. Ceux qui me rejoignaient, je n'en avais cure. Vivre ou mourir. Le choix était posé. Personne ne pouvait arrêté ma soif de vengeance. Même pas ce gamin qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau. Le Carnage crèverait sous ma lame. Qu'il le veuille ou non. Lorsqu'il fût enfin devant moi pour la 3e fois tout mon âme hurlait : le douleur, le vengeance, l'envie du sang. L'affrontement se fit rude. Je ne lui laissais aucun répit. Il ne m'en laissait pas plus. Chaque allié respectif ne cherchait même plus à combattre tant le combat était... unique. Et finalement je triomphais. Son sang coula à mes pieds, sur mes pieds. Rouge. C'était sa couleur. Rouge. C'était la couleur du Carnage. Rouge. C'était la couleur des yeux de la femme qui m'avait recueilli. Rouge. C'était la couleur du sang de mon amant. Rouge. Cette couleur avait bercé ma vie et le fera encore longtemps.


DERRIÈRE L'ÉCRAN

S H A D O W
[x] VOTRE PSEUDO : Nami/ Black-Rose/ Shadow's Addict'

[x] QUEL ÂGE AVEZ-VOUS ? 17 ans

[x] COMMENT TROUVEZ VOUS LE FORUM ? T'as encore beaucoup de questions cons ?

[x] COMMENT AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM ? Fonda !

[x] SELON VOUS, UNE AMÉLIORATION DOIT-ELLE ÊTRE APPORTÉE ? SI OUI, LAQUELLE ? Nada

[x] ET CE RÈGLEMENT, L'AVEZ-VOUS LU ? Jl'ai même écrit !

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MessageSujet: Re: Save me from my rage and my humanity - Xanthéas [Gargouille de la Cruauté] Save me from my rage and my humanity - Xanthéas [Gargouille de la Cruauté] Icon_minitimeJeu 22 Déc - 17:19

C'est bon j'ai enfin réussi à finir de tout lire o/

T'es validéééé !!!!!(et un de plus pour la route => !)
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