La musique, le bruit, la foule, les odeurs, les couleurs, tout était magnifique et entrainant. Tout était là pour vous donner envie d'acheter. Des prix abordable comme luxueux à chaque rayons. Des produits divers et varié, il y en avait vraiment pour tous les goûts. L'on se croirait presque dans l'autre monde, sauf que les clients n'étaient pas humain, loin de là. Il y avait également des gosses qui courraient un peu partout, jouant à je ne sais quel jeux débile et absurde qui était tout aussi inutile que cette nana qui criait que la marchandise qu'elle essayait de faire goûter au passant était la meilleure. Il y avait aussi ces mères qui parlaient de la nouvelle mode, car oui il ne faut pas croire que parce que c'est un autre monde, un simple ville que la mode n'existe pas. Il y a juste celles qui la suivent à la lettre, qui la compose et les filles intéressante qui n'en n'ont juste rien à branler. Sans oublier le groupe d'adolescent de démon attardé qui squat des bancs à la place des mamies, qui sont rare je vous l'accorde mais qui existent quand même, qui foutent le bordel et aime effrayer les passants.

Et moi j'étais là au milieu de la foule écœuré de leur joie de vivre si débordante, si expressive. J'ai toujours détester faire su Shopping, mais voilà, ma petite épicerie de quartier n'ayant plus mes délicieux biscuits au poisson je suis obligé de venir dans ce grand magasin infesté de parasite qui on presque l'air humain. Enfin pourquoi critiquer je ne suis plus humains moi non plus. Je pris un panier et entra dans le secteur alimentaire, ça me rappelait des souvenirs... de vieux souvenirs. Vous voyez ceux qui sont agréable? Qui réchauffent le cœur? Ceux où vous vous dites "c'était le bon temps, si seulement on pouvait recommencer?" Ou encore ceux que l'on voudrait revivre avec la génération suivante. Ceux qui vous font simplement vibrer, vivre, rire, pleurer de joie, éclater de bonheur. Les souvenirs tendre entre un enfant et sa mère... Et bien c'est pas de ceux là dont je parle! J'évoque plutôt ceux qui vous font souffrir qui vous rendent fou et que vous voudriez absolument effacer de votre mémoire.

Je me souviens de quand nous allions faire les commissions en famille, les rires d'enfants, les parents qui proposaient de prendre une chose qui faisait terriblement envie, mais le hic c'est que c'était nos voisins ça. On les croisait éternellement au centre commercial, eux et leur deux enfants parfait. Leur fille, qui avait le même âge que ma sœur mais qui était mille fois plus adorable et leur fils qui avait le même âge que mon frère et qui était... assez mignon. Enfin bref, nous, les enfants Mireto, devions être sage, ne rien demander, ne rien réclamer. Ne pas se plaindre d'avoir mal aux pieds après trois heures de marche forcée dans des boutiques pourries. Nous devions laisser notre mère nous choisir des habits hideux et pas chère... C'était juste l'enfer. Et si nous avions le malheur de réclamer ne serait-ce qu'un bonbon, nous étions privé de dîner. Ou parfois pire. J'aurais voulu rien qu'une fois pousser le chariot à commission, pouvoir monter dedans, faire la course depuis le rayon boite de conserve jusqu'au rayon fruits et légumes. Pouvoir déposer un paquet de biscuit ou un jouet quelconque. Je regrette ? Non c'est du passé et je m'en branle.

Je m'enfonça entre les rayons, cherchant celui des biscuits, j'avais faim et je les voulais absolument, d'ailleurs je ne me nourrissait presque de ça. Je n'étais pas très... végétaux j'avais l'impression d'être un rongeur quand j'en mangeais. Après chacun son trip. Je soupira et arriva au rayon, il restait un unique paquet de biscuit au poisson à ma hauteur, je me précipitât dessus quand quelqu'un le prit sous mon nez. Je grogna et regarda ceux qui étaient en hauteur. Je me mis sur la pointe des pieds et m'agita dans tous les sens pour les attraper, mais c'était trop haut. Ce mec qui me les a volé, si je le tenait! Je lui arracherait quelque doit et lui lacèrerait le visage, ainsi que les mollets!!!

Je vis une ombre passer au dessus de moi et un bras s'avancer au dessus de ma tête, je me dis en premier lieu: "tient quelqu'un de sympa qui m'aide, c'est cool pour une fois qu'il n'y a pas que des cons". Mais je me trompai et je faillis péter un câble quand il me sortit: " - Dommage, c'est pour moi...". Je voulais vraiment l'étrangler là, le tuer, le saigner et en faire de la bouffe du chien, quoi que je sais même pas si les chiens voudrai d'un pourrit dans ce genre là, sa date limite devait être dépassée depuis longtemps. Je voulais également lui dire que son humour était dépassé et vraiment... mais alors vraiment pas drôle. Mais là j'étais trop en colère pour le lui dire. J'avais faim, il y avait du monde et des cris autour de moi, ça me cassait les oreilles. Rhaa pourquoi est-ce que j'avais une ouïe si fine. Je me tourna vers l'homme essayant de paraitre calme, si on était dans un manga j'aurai un petit petit signe d'énervement dessiné sur le front. Je le regarda méchamment, un sourire machiavélique sur les lèvres. Je ne supportais vraiment pas sa blague là. Par contre je me trouva face à un torse... il était grand en plus, je releva la tête pour le regarder dans les yeux. Il m'énervait encore plus à cause de ça, il avait l'air d'avoir été fait pour m'emmerder.

Ah... c'était pas mon jour de chance putain! Je voudrais rentrer, lire un livre ou faire je ne sais quoi tout en bouffant mes biscuits au poisson! Pourquoi Dieu m'avait mit ce gros con sur ma route ce soir. J'inspirai et je dis sur un ton qui se voulu menaçant:

- T'es gentil mais celui-là c'est le mien, je l'ai vu en premier donc tu me le file. Et tu t'en prend un autre. Comprit?

Je n'avais vraiment pas la patience là, en plus un stand qui grillait du poisson et qui faisait des Sushis venait de finir d'être installé. Cette odeur délicieux commençait à me chatouiller horriblement les narines. Heureusement que je sais me contrôler, sinon je me serais déjà transformé et j'aurais sauté sur les plats présentés qui étaient destiné aux clients pour les faire gouter et acheter les produits. Ah cette douce odeur de saumon... mais je n'avais pas les moyens. Je le savais pertinemment. Mais ce n'est pas pour autant que je n'en voulais pas. J'étais gourmand, c'était une horreur. Ah je dois aussi acheter du lait... j'ai presque faillis oublier. Je tendis la main vers le paquet de biscuits pour qu'il me le donne j'en avait marre d'attendre là.

Je ne pensais pas qu'il serait si petit. Ce garçon devait à peine dépasser les 1m60 si ce n'était pas moins, il était assez gringua lé. Il me regardait méchamment, sûrement pour essayer de me faire peur bien qu'il avait une tête d'enfant, allé, je lui donnerais 16/17 ans, pas plus... Son sourire était franchement horrible, un peu comme les personnes coincées, je penses qu'il devait rager. Ses yeux avaient un air félin, mais bon c'est moi qui devait avoir de la lumière dans les yeux. Malgré tout cela, il était assez mignon mais bien trop infantile à mon goût. Je pensais qu'il allait me sauter dessus en m'insultant de tous les noms ou alors faire le faux-cul et rigoler bêtement. Mais non, pas du tout il leva la tête et me dis:

- T'es gentil mais celui-là c'est le mien, je l'ai vu en premier donc tu me le file. Et tu t'en prend un autre. Comprit?

J'y croyais pas, ce minot m'avait donner un ordre. Il croyait tout de même pas que j'allais lui rendre son paquet de biscuit qui pue docilement sans rien dire. Le pire, c'est qu'il était sérieux et il me tendit la main comme on la tend à un enfant quand on lui confisque quelque chose. Amusé, j'haussa un sourcil et leva le paquet à bout de bras, Sachant qu'il n'arrivera jamais à l'atteindre vu sa taille.

- Bien sûr, vas-y prends le.

Comment allait-il réagir? Allait-il sautiller pour essayer désespérément d'attraper le sachet? Peut être allait-il me donner un coup de pied en me traitant de tous les noms énervé comme je ne sais pas quoi? Partir bouder dans son coin? Ou encore pleurer comme un enfant pour que je le lui rende..? Il y avait tant de possibilités de réactions que j'attendais de voir la sienne.
Le bruit des passant s'était estompé, il devait sûrement être l'heure de manger. Mais bon, cette odeur de poisson qui s'échappait du paquet était vraiment écœurante. Ça m'avait coupé toute appétit, je me demandais comment pouvait-il aimer ces machins. Puis j’arrêtai de penser à ça et le regarda l'air amusé.

Alors là ce coups là très marrant sérieux, combien de fois on me l'avait fait à l'école car les géants me trouvaient soit disant petit? Non mais ce connard, il ne perdait rien pour attendre. Il me rappelait ce type là qui m'emmerdait toujours dans la cours, car il avait 3 ans de plus que moi et qu'il mesurait bien 1m78 et qu'ils faisait partie des plus grand. Ayant redoublé il était dans la même classe que mon frère ainé... rhaa c'est quoi sont nom à ce connard? Ah oui Marco... A chaque fois c'était la même chose il me volait mon gouter, souvent sous le nez de mon frère mais ce dernier ne levait pas les yeux de son bouquin ou alors parlait avec des amis. Mais je savais qu'il voyait ce qui se passait, mais il ne réagissait pas. "Ma vie était entre les mains du Seigneur, pas entre les siennes" comme il aimait si bien me le dire. Mais pour faire parler le seigneur il faut aussi agir non? S'il était là c'est que ce putain de Dieu voulait qu'il m'aide en tant que mon grand frère, non? C'est comme l'histoire de cette femme, qu'un ami à mon père, qui n'était pas très croyant, avait raconté lors d'un dîner en famille, je m'en rappellerais toujours, surtout de la voix grave de fumeur du type:

" C'était au cours d'une inondation impressionnante, l'eau montait, montait, montait! Les pompiers avaient commencé à évacué les lieux comme des pros. Ils arrivèrent à la maison d'une femme qui était à moitié sous les eaux. Ils lui proposèrent de l'aide, mais elle refusant en clamant: "Je prie Dieu, je crois en Dieu, je vais à la mess à chaque fois, alors je n'ai pas besoin de votre aide, le Seigneur me sauvera!" Les pompiers la laissèrent là pour le moment. Il revinrent en milieu d'après midi, l'eau avait envahit une bonne partie du deuxième étage, la femme avait trouvé refuge sur le toit de sa maison. Les pompier lui proposèrent à nouveau leur aide mais elle refusa en clamant: "Je prie Dieu, je crois en Dieu, je vais à la mess à chaque fois, alors je n'ai pas besoin de votre aide, le Seigneur me sauvera!" Les pompiers essayèrent de la sauver mais elle se débattait tellement qu'ils abandonnèrent pour le moment. Il revinrent une troisième fois au milieu de la nuit, il ne restait à la femme qu'un tout petit bout de toit comme refuge. Avant même qu'il aient pu ouvrire la bouche elle leur cria dessus: "Je prie Dieu, je crois en Dieu, je vais à la mess à chaque fois, alors je n'ai pas besoin de votre aide, le Seigneur me sauvera!" Les pompiers ne pouvaient pas la forcer et allèrent donc s'occuper des derniers rescapés. Il repassèrent vers 3h du matin, la maison était engloutie, plus de femme, elle était morte. Et lorsque cette femme se trouva devant Dieu en arrivant au paradis elle lui dit: Seigneur, je ne comprend pas, je te prie chaque jour, je crois en toi, je vais à la mess à chaque fois, alors pourquoi ne pas m'avoir aidé et m'avoir abandonnée?!" Devant ces accusation, le Seigneur s'énerva et répondit: "Je t'ai envoyé par trois fois de l'aide par le biais des pompier connasse!"

Bon la fin était un peu vulgaire et n'avait en aucun cas plus à ma famille. Moi j'étais mort de rire, ce qui me valu des reproches pendant des jours. Mais de cette histoire on pouvait tirer une bonne leçon, soit accepter les mains tendue, ou se débrouiller par soi-même et voir où ça nous mène. Et bien là je verrais où ça me mènera. Je n'arrivait pas a attrapé le paquet de biscuits, je me transformas alors d'un coup en chat, mes vêtements tombant au sol et grimpa agilement et rapidement le long de la jambe du jeune homme n'épargnant pas sa peau y plantant avec plaisirs les griffes. Puis je m'attaquant à son haut et sauta attrapant le paquet de biscuit dans les dents espérant le lui arracher des mains à ce grand truc agaçant. J'y arriva et atterris par terre un peu plus loin et le fixa amusé.

Je commençais à avoir mal au bras à force de garder mon bras en l'air comme ça. J'attendais de voir sa réaction et ce petit se transforma en petit chat. Là, j'avais pas tout compris, c'était donc un... heu... un métamorphe! Un méta chat. Déjà qu'il faisait pas très imposant, là, il était complètement ridicule. Ce n'est pas que j'aime pas les chats (c'est même un animal que j'aime beaucoup à cause de sa liberté) mais franchement, à quoi ça lui servait de se transformer en chat? A part me faire les yeux doux comme pour le chat potté mais moi ça ne fait rien... Alors du coup, bha je le regardais me demandant ce qu'il allait faire sous cette forme, me donner un coup de griffe ou autre? C'était pas ça que je craignais, sérieux.

Bha non, cette bestiole grimpa à ma jambe comme si j'étais un arbre en s'amusant à bien planter ses griffes bien sûr. Il ne me faisait pas mal mais bon, je devais sûrement avoir pleins de petits trous sur ma jambe. Il attaque ma chemise après, et je peux vous dire que je ne peut même plus espérer de la remettre. Elle est foutu! En essayant de grimper, il glissait s'accrochant comme il peut, la déchirant du coup et me laissant de belles griffures sur le torse en prime. Oui, je sais, j'aurais pus le chopper par la nuque et le foutre par terre pour éviter tout cela, mais je voulais voir s'il allait atteindre son but.
Donc oui, il l'a atteint, mais après quelques efforts quand même. Parce qu'une fois arriver vers mon épaule, il sauta, attrapant le sachet dans sa gueule et pendait dans le vide du coup. C'était assez marrent de le voir se débattre pour me faire lâcher et puis j'en ai eu marre du coup je lâcha le laissant tomber avec son sachet.

Une fois au sol, il me regardait l'air "héhé, je l'ai eu..." Il croyait que j'allais le laisser partir alors que j'avais trouvé une occupation pour un petit moment si j'arrivais à l'emmerder le temps que je peu et qu'il ne se casse pas en ayant marre un peu trop tôt. Alors, je soutenais son regard cherchant ce que j'allais faire. Fallait que je trouve quelque chose de plus intéressant et original que de lever le bras en tenant le sachet à une hauteur trop haute pour lui, ça c'était le truc classique que tout le monde fait. Donc je réfléchissait... et puis je vis ses vêtements au sol et j'eus l'illumination de ma journée. Oui, parce que si j'en croyais ma logique, si ses vêtements étaient au sol, cela voulait dire que s'il voulait se retransformer (pour payer son sachet par exemple), il risquait de se retrouver à poil... J'avais enfin trouvé ma nouvelle emmerdade (ce mot n'existe pas, j'en suis conscient)

Je m'accroupis tout en le fixant dans les yeux et d'un geste agile et rapide toute en élégance (c'est con, mais j'ai envie de dire que je l'ai fais comme ça) j'attrapai tous ses vêtements et me releva le regardant amusé. Et oui, t'avais peut être ton sachet de biscuits qui puent mais moi, j'avais tes fringues, et sans, tu ne pouvais pas payer ton truc.

J'avais gagné, je me savais le meilleure, c'était moi et non les autres qui faisait chier. J'aimais cette façon de faire, et que les gens me haïsse n'avait pas vraiment d'importance à mes yeux, personne ne m'avait jamais vraiment aimé, alors pourquoi rechercher l 'amour, pourquoi vouloir quelque chose qu'on ne connaissait pas. L'amour ça ne servait à rien, en tout cas pas à moi. Ce n'est pas par l'amitié ou cet amour débile qui m'avait permis de survivre et de m'en sortir un peu près correctement dans ce monde. Même si Castiel m'avait un peu aidé au début il avait lui aussi finit par disparaitre pour toujours, sans un mot. Si je lui en voulait? Oh oui je les détestais, je ne voulais plus jamais le revoir malgré tout ce que je ressentais pour lui. Au début je me demandais ce que j'allais faire sans lui, et la réponse est venue rapidement, seule, j'allais continuer ma vie, continuant de faire chier les autres et fouiner un peu partout, cherchant leur secret et les gardant pour moi, les utilisant contre eux pour les faire chanter et obtenir d'eux ce que je voulais. Je jubilais intérieurement en y pensant.

Je fus soudain sortit de mes pensées en le voyant s’accroupir et saisir mes vêtements. J'ouvris grand la gueule lâchant mon paquet de biscuits sous la surprise. Alors là! ça n'allait pas se passer comme ça! C'était hors de question, en aucun cas je ne l'accepterais! Je le fusilla du regard et commença à souffler en sa direction. Je n'allais pas le laisser faire. Et pourquoi je le rencontre aujourd'hui celui-là? Je voulais juste un paquet de biscuit moi, rien de plus, pourquoi il venait s'en mêler? Il aurait pu me filer le paquet et se casser au lieu de faire le con et ces choses inutiles. Enfin je le critiquais mais je ne faisait pas mieux. Il m'arrivait de faire des trucs tellement débile et immature pour faire chier les autres, qu'ils en étaient tellement exaspéré. Mais moi ça m'amusait de les voir ainsi et c'est ce qu'ils ne comprenaient pas. J'aimais les emmerder mais je n'acceptais pas l'inverse. Je m'approcha de lui comme un félin qui chassait sa proie, miaulant d'énervement. Je savais que j'étais pas si impressionnant que ça. Mais c'était l'instinct qui me poussait à agir ainsi. J'avançai encore vers lui, menaçant...

Je finis par lui sauter dessus et grimper à nouveau sur lui pour attraper mes habits. Si je ne les avais pas, je n'aurais pas mes biscuits et si je n'avais pas mes biscuits je ne serais pas de bonne humeur. Bon ce n'était pas ça la vrai raison, la vérité est que je suis un grand gourmand... et que ces biscuits étaient ce que je préfèrerais. Je continua de miauler ma voix partant dans les aiguës. J'étais accroché à ses vêtement sur son torse tendant la patte pour attraper mes habits grondant toujours. Je le haïssais déjà et je pense que c'était réciproque, c'était parfais... Oui j'aimais que l'on me déteste. Ainsi je n'avais aucune attache, rien à espérer ou à protéger, mise à part ma propre peau.

Spoiler:

Il n'y avait personne dans le rayon... ça m'étonnait assez car même si c'était l'heure de manger, il y a toujours deux ou trois cas mais, là que dal. C'était silencieux, il n'y avait que ce chaton qui faisait du bruit en me soufflant dessus me fusillant du regard. Vu sa réaction, mon hypothèse était bonne et s'il voulait se retransformer il risquait de se retrouver à poil. Juste pour ça j'étais fière de moi et je le regardait amusé. Lui, par contre, n'était pas amusé du tout, je vois pas pourquoi... Bon, j'étais donc en face d'un petit chat qui essayait de... me faire peur en s'approchant tel un "félin" me soufflant dessus. Je me suis empêché de rire devant ça.

Puis il me sauta de nouveau dessus. Il miaulait comme un malade grimpant sur mon torse s'accrochant sur le reste de tissus de ma chemise... à croire qu'il voulait absolument me la déchiqueter pour être sûr que je ne puisse plus la mettre. Je tenais ses fringues dans une main et je l'entoura de l'autre pour qu'il arrête de gigoter sur moi pour attraper les vêtements. Je me relevai, essayant de le tenir, mais il était comme un asticot à se tortiller dans tous les sens pour attraper les vêtements. Je roula les yeux et le soulevant par la nuque le fixant:

"T'as fini de me griffer comme ça? Ok... je t'ai piqué tes fringues mais pas la peine de me déchiqueter les miennes en prime. Mais bon... tu dois te dire "j'en ai rien à foutre connard c'est toi qui m'a cherché." Mais là, t'es pas vraiment en position de faire quoi que ce soit contre moi n'est-ce pas? Pauvre chaton... Toi qui voulait juste un paquet d biscuit, il a fallut que tu soit trop petit pour pouvoir en attraper et continuer ta route.." Lui dis-je d'un ton sarcastique (HS: voilà, je l'ai mis le mots, hein? xDD) le regardant dans les yeux amusé. Je savais qu'il ne pouvais pas me répondre sous cette forme et que je risquais de faire un monologue mais, ses réactions me suffisaient comme réponse. Il allait surement essayer de me griffer au visage ou alors de se retourner en se tordant pour me mordre la main pour que je lâche enfin... Bref, comme toujours, il y avait tant de possibilités et de solutions à exploiter mais souvent les gens choisissent tous la même ce qui m’ennuie grandement.

Rayon vide, personne pour m’aider… Je ne savais plus quoi faire surtout que l’inconnu me tenait dans une position loin d’être confortable, et il n’était pas le premier. J’aimerais bien qu’ils soient eux même pendu par la nuque pour comprendre ma douleur. Ces barbares ! Je le fusillai du regard quand je pu voir ses yeux, le soufflant encore plus, crachant ma colère contre lui. Je l’écoutai attentivement et il avait raison, j’étais bloqué, et je n’avais aucune solution pour m’en sortir. Il était d’une lâcheté surtout, qui s’attaquerait à quelqu’un de plus petit que soit ? Un grand con idiot doublé d’un crétin irrespectueux. Si seulement j’étais plus grand et plus fort je lui aurais fait sa fête et je l’aurais empêché de s’en prendre à des minus comme… rha à des gens plus petit que moi, car je ne suis pas un minus, c’est lui qui est un géant. Et puis sous ma forme de chat il était normal que je sois moins grand qu’un être humain.

Je ramenai mes pattes contre mon corps par réflexe, comme à chaque fois que l’on m’attrapait ainsi et je passai ma queue entre mes pattes arrière la ramenant devant mes parties sensible et la posant contre mon ventre. Tous les chats faisaient ça, c’était histoire de se protéger. Et chez moi c’était devenu un réflexe animal, du à l’instinct qui m’avait envahit quand j’étais arrivé dans ce monde. Je n’avais pas pu contrôler totalement cette part animal, même si j’étais en symbiose avec elle. Le coté instinct animal lui je ne savais absolument pas comment le gérer, mon corps réagissait seul et me protégeais du mieux qu’il pouvait. Je peux dire que ça m’avait bien aidé de nombreuse fois, mais ça m’avait aussi rendu bien ridicule. Tout comme quand j’ai peur sous ma forme animal et que mes poiles se gonfles et que je double de volume, ça met un certain temps à dégonfler, même une fois la surprise passée. Et merci bien de se balader dans la rue en étant gonflé.

Il avait aussi lu le fond de ma pensée, c’est lui qui avait commencé, qui m’avait provoqué, il était normal que je réponde à ses actes qui m’agacent au plus haut point. Mais je fis une chose que jamais il n’aurait pu prévoir. Je pris un air désolé, sortant légèrement ma petite langue ce qui me donnait un air idiot, mais tellement innocent qu’on en oubliait le premier point. Je lui fis de grand eux brillant comme le chat Potté dans Shrek, je voulais l’attendrir. Et qui résistait à ce regard ? Très peu de personne. Seul les sans cœur et les monstres ne se laisserait pas séduire pas ce coups bas. Je me savais lâche et je ne changerais pas. Et je ne pouvais pas l’affronter par la force, soyons logique tout de même. C’était un peu une de mes seules chances de le faire lâcher, et il n’avait aucune raison de me torturer puisqu’il était l’investigateur de cette histoire. S’il m’avait simplement donné mon paquet de biscuits, tout se serait bien passé.

Toute cette histoire pour un paquet de biscuits... Oui je sais, vous allez me dire que j'abusais un peu mais qu'on je m'emmerde, je cherche comment m'occuper et souvent c'est la première personne avec un petit défaut que je m'amuse à bien mettre en avant pour justement l'énerver. Suis-je sadique? Oui, je le suis. J'aime voir les gens s'énerver pour un rien et souffrir surtout mentalement parce que je ne suis quand même pas quelqu'un qui torture les personnes physiquement sauf si cette dernière m'a cherché, après, et bien... c'est mort. C'est comme ça et je ne changerai pour rien au monde et surtout pas pour qui que ce soit.

Ce réflexe de ramener ses pattes sur lui était franchement assez drôle à voir... C'était surtout qu'il continuait à essayer de me faire peur en me soufflant. Je pensais qu'il avait compris que je ne risquais pas de partir en courant juste parce qu'il me soufflait dessus en prenant... enfin, en essayant d'avoir un air méchant... un minimum... Bref, il était vraiment pas du tout crédible. Mais je penses que c'était sûrement son stupide instinct de chat qui le poussait à faire ça mais en tout cas, ça le rendait ridicule.

Je pensais que le fait d'essayer de me faire peur était ridicule... et bien, ce petit avait réussis à trouver pire. Je crois bien que je l'ai regardais de façon presque à avoir piter de lui en le voyant essayer de m'attendrir avec ses yeux à la chat potté. Il croyait vraiment que j'allais me laisser avoir par une ruse aussi stupide? Je ne suis pas du genre à m'émerveiller devant un petit chaton tout mignon... Je soupirai en le voyant faire.

"Qu'est-ce que tu crois faire, serieux? Tu me crois aussi con pour m'attendrir face à ça? Arrêtes tout de suite, ça ne marche pas avec moi."

Je vis que ça ne marchait pas avec l'autre con, mais je ne savais plus quoi faire. Je ne voulais pas me retrouver à poile au milieu du magasin, mais je ne voulais pas repartir sans mon paquet de biscuit non plus. Je cessa mon jeu ridicule, c'était un démon, il n'avait pas de cœur. Il faisait partie de la deuxième pire race d'Otherside, la première étant évidement les gargouilles, je les avais vraiment en horreur ces bêtes là, pire que les démons. Car eux allaient toujours jusqu'au bout pour vous faire du mal et se stoppaient rarement avant la mort. Mais bref, là n'est pas la question... en ce moment je suis dans la merde jusqu'au cou, si je puis le dire. Je ne peux pas me dégager et je n'arrive pas à me retourner pour lui lacérer la main. Je ne peux que le regarder méchamment et me laisse porter pour le moment. Je reste replié sur moi même, attendant la suite, paniquant légèrement, sans le montrer. Je lâcha quelque miaulement pour qu'il me lâche, le lui demandant dans la langue des chats, mais bon, il ne devait vraiment pas me comprendre. Je m'agita un peu dans sa main de plus en plus agacé d'être tenu par la peau du cou ainsi.

Je sentis aussi mon ventre gargouiller, ne n'avait plus qu'une envie, manger. Je n'avais presque rien avalé de la journée et pour une fois que j'avais reçu un petit pourboire, je comptais l'utiliser pour pouvoir me gaver de ma nourriture préférée, ces délicieux biscuits au poisson. J'avais vraiment la poisse aujourd'hui.



(Désolé c'est court et j'ai mis long T_T mais je t'aime)