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Eden L. Faust - Criminelle gargouillesque

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Eden L. Faust - Criminelle gargouillesque Empty
MessageSujet: Eden L. Faust - Criminelle gargouillesque Eden L. Faust - Criminelle gargouillesque Icon_minitimeVen 23 Déc - 0:23

IDENTITE

[x] NOM :
Laurens Faust

[x] PRÉNOM :
Edenael, dit "Eden".

[x] ÂGE :
21ans d'apparence. ( 45 ans. )

[x] RACE :
Gargouille, Incarnation du Crime

[x] ORIENTATION SEXUELLE :
Bisexuelle

[x] MÉTIER :
Artiste-peintre


EDEN L. FAUST


IDENTIFICATION CORPORELLE
[x] ARME FÉTICHE : Halebarde : sorte de lance, et tout ce qui coupe en général.
Eden a un faible pour les lames. Celles qui résistent à tout, peu importe leur poids. Parfaitement équilibrées et si possible totalement en accord avec ses goûts esthétique... Beaucoup l'auraient donc vu avec une épée longue à la main. c’est vrai, elle aime bien. Surtout si cette lame devient double mais voilà... elle jeta son dévolu sur les lances. Souple et agile, presque autant qu'un félin, cette arme entre ses mains n'eut alors aucun défaut. Elle devient de plus entre ses doigts graciles le point d'arrivée d'une foudre tombée par on ne sait quelle envie de la demoiselle... Et cette arme semble y résister magnifiquement bien. Dans tout les cas la belle savait autrefois parfaitement se servir d'une arme à feu à cause de certains... antécédents. Ça ne l'a pas empêché de préférer à présent posséder toujours une dague quelque part sur elle et favoriser cette lance mais ça reste bon à savoir. Pour le reste, mademoiselle s'entête à apprendre... Mais voilà elle n'est pas la plus jeune des 7 pour rien. Il lui reste beaucoup à apprendre... c'est-y pas chou ?
[x] DESCRIPTION PHYSIQUE :
Eden... on pense au paradis, à pas mal de verdure. On pense à de grands yeux bleu... Eh bien pas de bol. La jeune femme a des yeux aussi noirs que l'onyx, aussi profonds que l'encre... On les regarde, on s'y perd. Pire même, on y ère. Ses cheveux ensuite sont blonds, pratiquement blancs. Fins et souples, ils semblent légers et ne pas avoir énormément de masse... pourtant ils forment une parfaite cascade sur ses épaules étroites, descendant jusque des hanches qui le sont tout autant. Mais mademoiselle a des formes. Bien oui ! Comment une sculpture pourrait-elle ne pas en avoir ? Dans la Rome antique la beauté se voyait, les sculpture s'accumulait... Et à l'image d'un certain Michel ange, ce n’est pas parce que ses hanches sont serrées qu'elle n'a pas une poitrine et un fessier à en faire rêver plus d'un. Des jambes interminables, fuselées et galbées finissent ensuite sa silhouette, donnant à son aspect général quelque chose de frêle et sensuel. Perturbant car normalement les deux ne vont pas ensemble.

Eden n'est pas petite. La finesse ne va pas qu'aux petites.. 1m65, ce n'est pas petit pour une femme : c’est dans la norme. Elle n'est pas non-plus fragile : elle est même forte, autant que ses pairs... Et gracile et vive par dessus le marché. Son point fort ? L'agilité et la vitesse. Il faut être réaliste : un homme a plus de force qu'une femme. Alors la demoiselle ruse... Et sa force parfaitement mesurée devient alors tout aussi redoutable que celle des autres gargouilles. Tantôt en robe tantôt en jean chemise et basket, Eden n'a pas vraiment d’intérêt pour un style vestimentaire. Elle voit, elle aime, elle prend. Tout simplement. ceci dit elle adore ce genre de sweat ou de pull en laine ou en angora dans lesquels on se noie. Gracieuse et un poil enfantine, elle ne cesse de sourire et de se frictionner le bras lorsqu'elle est nerveuse. Son visage est fin, ses lèvres charnues donnant envie de les mordre et ses cils sont étrangement sombres et fournis pour une blonde... Hormis ses yeux, les seules particularités qu'elle aurait seraient que ses cheveux ne sont jamais victimes de l'électricité statique... et qu'une trace de couteau profondément encrée sur son omoplate droite trahit un passé dont jamais elle ne pourra se détacher.

Pour ce qui est de ses ailes elles ont tendance à tirer vers l'aspect du marbre de lait même si elles ne seront jamais parfaitement blanches. Des reflets grisés rappel à de rares endroits qu'il ne serait pas bon de les caresser : vous pourriez vous couper entre les multiples roches dures de ses ailes.
Note : Son visage très expressif semble totalement perdu par moment... ne jamais s'y fier car ses yeux ne montrent rien, contrairement à ceux de n'importe qui d'autre...


IDENTIFICATION PSYCHOLOGIQUE
[x] POUVOIR SECONDAIRE : [i]ELEMENTALISME
Eden n'a pas de don secondaire à proprement parler... Elle maitrise juste l’élément air mieux que les autres au point d'en avoir décelé quelques particularités qu'elle seule parvient à faire. Ses vents sont plus froids ou plus chauds que les autres, promettant qu'avec le temps ils deviendront certainement insupportable... Mais cela ne signifie cependant pas qu'elle parviendrait à faire du feu ou de la glace, bien au contraire. ce sont ses vents qui sont froids ne l'oublions pas.

Ceci dit ce n’est pas le cas de ses vents électriques... ou magnétiques. Une faculté qu'elle seule maitrise totalement et ce qui lui a donné de sage des vents durant un temps. Pour bénéficier de cet élément il faut être gargouille... Mais si ceux de sa race parviendraient tout juste à faire redresser les poils de la peau de leurs ennemi ou au mieux à faire comme elle le fait souvent : des sphères d'électricité, Eden elle, parvient aussi à invoquer la foudre... Enfin. C’est bien plus compliqué. Petit à petit le vent et une zone entière se charge en électricité. Plus vous sentirez cette lourdeur dans l'air, cette odeur ionique, plus il vous faudra fuir au plus vite... Car même si cette invocation lui demande pas mal de temps après cela la zone qu'elle garde devient son terrain de jeu. Elle invoque la foudre en un rien, se protège d'une barrière magnétique ou se déplace aussi vite que l'électricité.. etc, etc... Mais voilà, durant l'invocation de ce vent. Après quoi elle baisse obligatoirement sa garde le temps de se remettre les idées en place.

Il n'est pas rien de créer une tempête à vrai dire. Même pour elle. Et donc bah... ça prend trop de temps, ça demande trop de concentration et elle sait elle-même qu'elle devient donc vulnérable avant et après l'invocation. Donc elle se contente de faire de simples sphères d'électricité la plupart du temps ou de faire des coups pendable en électrisant la fourchette que vous allez utiliser à table. Elle fait ça aussi sur son épée afin qu'on y touche pas... Caprice enfantin mais on ne touche pas à son matériel. Remarque pour les sphères : ça a le don d'illuminer les lieux et d'immobiliser les boulets. Sympas non ? Comme elle s'entête à dire, le vent est le plus disparate des éléments. Et elle seule en connait toute les formes.
[x] DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE :

[x] Douce
[x] Curieuse
[x] Intrépide
[x] Calme
[x] Attentive
[x] Méticuleuse
[x] Pensive
[x] Violente
[x] Joueuse
[x] Vicieuse
[x] Tempête
[x] Passionnée
[x] Fière
[x] Calculatrice
Eden est calme, Eden est douce... Eden est un havre de paix même pour les autres gargouilles et pourtant, toutes la respectent. Elle n'est pourtant pas l'une des plus vieille, la plus jeune même des 7 se dressant au dessus des autres. Il semble juste que sa gentillesse ait des limites bien trop fragiles pour le commun de ce monde, que seul ceux de sa race peuvent réellement comprendre. indécise et curieuse, elle passe son temps à flâner par ci par là, à faire des rencontres et à cacher sa vraie nature plus involontairement que pour réellement faire peur aux enfants. C’est juste naturel pour elle de passer de l'un à l'autre, comme si elle n'avait plus d'envie ou de conscience pouvant séparer ces deux partie d'elle-même; Pourquoi lutter ? Nous sommes les deux... Et craquer est dans la nature de ces êtres dont le principal crime est de céder à leurs pulsions dévastatrices.

Oh il n'en a pas toujours été ainsi. Autrefois, dans l'autre monde seul sa douceur transparaissait... ça et le fait qu'elle n'aimait pas s'exprimer. mais quelqu'un est parvenu à briser les chaines la retenant. D'une façon cruelle certes mais qui a plus que bien fonctionné... Il faut prendre en compte qu'Eden a été brisée quelques instants avant d'être envoyée en ce bas monde. Son caractère est donc similaire à celui de quelqu'un se cherchant encore. génial remarque étant donné que les gargouilles sont censées pleurer leur passé et pourtant adorer frapper. Bon ok... C'est caricaturé et pourtant. Oui mademoiselle a un passé trouble, oui mademoiselle pense à cela souvent. Au fatalisme qui veut qu'à présent elle cherche des réponses et n'y trouve pas de réponse, ces questions la rendant totalement insensible au reste voir cruelle.

Avez vous oublié ce qu'est un crime Mesdames et messieurs ? Un crime voyons... c'est un vol, un viol, une interdiction rompue par la force. il est si aisé et bénin de commettre un crime que pour cette "pauvre petite chose perdue et triste qu'on laisserait passer n'importe où et à qui on proposerait du lait fraise à tout les repas", celui si est démesurément aisé. Oh oui... tant que ça. Et elle aime et savoure chaque demande qu'elle accepte et où les règles sont strictes, juste pour avoir le plaisir de les rompre. Juste pour avoir la sensation de perdre encore quelque chose, elle qui ne gagne plus rien. Ne lui demandez jamais de ne pas toucher à votre compagnon. Oui elle accepterai, oui elle vous aimerai... peut-être. Mais ça ne l'empêchera pas pour autant de le faire. Juste parce que... Non pas uniquement parce qu'elle aime ça. Parce que c'est comme ça, voilà tout. Une gargouille ne cherche pas à se maitriser alors quand les pulsions la prennent elle craque. Vous pleurerez et alors? Oui elle aura accepté votre demande mais si elle a craqué c’est bien parce que ça l'arrangeait non ? pourquoi dirait-elle pardon alors qu'elle ne regrette logiquement rien ?

"Garde le petit"... très mauvaise idée. Hormis si vous vouliez vous en séparer de la façon la plus vicieuse fourbe et violente qui soit. Pour les promesses, Eden devient quelqu'un de totalement indécis. Parfois elle les respecte, donnerait sa vie pour ça..; et parfois non. Tout dépendra de votre tête et de son humeur. Non elle n'est pas folle, elle a juste perdu dans un chemin tracé avant un certain miroir, une chose qu'un certain pantin au nez long honorait chaque nuit en priant la bonne étoile : une conscience. Le bien ? le mal ? ce ne sont que des idées fantasques... la seule chose qui au final a de l'importance, c'est la force. Dangereuse et agressive par moment, sereine et douce à d'autre, Eden est perturbante; on lui donnerait le bon dieu sans concessions mais en veut-elle vraiment ? Veut-elle de quelque chose au final hormis survivre ? Rien n'est moins sur...

Eden est tout de même un peu plus qu'une vicieuse appréciant d'emmerder ses proches : sinon elle serait vite restée seule. La jeune femme est une personne calme de nature la plupart du temps, assez franche, aimant choquer avec les mots mais cachant des manières et une politesse au fond d'elle propre à seulement quelques très hautes familles.. le genre qui avait un titre autrefois et qui l'ayant conservé, ayant de l'argent, ont prospérer pour devenir pratiquement intouchables à une certaine époque contemporaine. Résultat Eden, c'est un peu "faites ce que je dis et non ce que je fais". Si elle aime frapper, tuer surtout, créer des meurtres parfaits ou s'exciter dans une bataille des plus difficiles... elle n'aime pas la violence des autres. Pour elle les gargouilles sont des êtres fiers ayant assez de noblesse pour avoir le "droit" de faire la guerre. Pas les autres. Ainsi donc elle aura toujours une logique finement poussée pour expliquer pourquoi elle peut, et vous non (En général on comprend alors qu'elle n'aime pas la violence gratuite, ce qui est pas vraiment exact m'ennnfin).

Bon ça c'était le côté foufou. Le soucis c’est qu'elle est plus que cela... Une femme qui a été trahie et a faillit mourir des mains d'un homme qu'elle pensait connaitre au point de lui confier sa vie. Pourquoi a-t-il rompu la promesse ? Une question sans réponse, mais qui explique en partie pourquoi elle rompt celle qu'elle fait. A quoi ça sert de faire des promesses au final ?Mélancolique, elle passe son temps à errer et à rester morne et évasive. Elle peut être douce, gentille... En fait apparence elle serait surement en plus d'être la plus jeune des 7 de la légion, l'une des gargouilles les plus fragiles en apparence. Certes ce n'est pas le cas mais au final si elle est l'incarnation du crime, c'est peut être parce que tout dans son apparence semble l'interdire. Sa voix douce, qui ne crie jamais en est une preuve, ses yeux qui se détournent quand on la regarde une autre. sa vraie nature est gravée au fond d'elle, tout au fond. Et celui qui a fait germer cette personnalité n'est pas encore de ce monde.

Pour ce qui est du reste... Eden est intrépide, impulsive, enfantine. beaucoup de gargouilles la gourmandent et tentent en vain de la protéger d'elle-même. Ceux là sont de ceux qui se sont fait prendre au piège. Mais au final même elle vous savez pense être innocente... Et c’est peut-être cela le plus dangereux après son manque d'empathie envers la autres ou le fait qu'elle ne puisse plus du tout comprendre la différence entre bien et mal. Pour le reste... Bien vous le verrez si vous la croisez.


ANTÉCÉDENTS

"Ça fait quoi de souffrir ? Dites-le moi..."
Je n'avais jamais souffert avant. J'étais de ces personnes qui se contentent de vivre leur vie, de suivre les indications dûment données par leurs proches et qui refusaient de se prendre la tête à aller hors des sentiers battus. Pourquoi y aller ? les chemins seraient incertains, si peu fiables... J'étais à cette époque, étudiante dans une école d'art reconnue en France. Bon peu importe son nom, il fallait avoir des pistons et de l'argent pour y entrer. J'y étais donc parvenue très facilement. Maniérée, calme, j'apprenais et on me promettait un bel avenir. Pour mes parents ce métier n'était pas le plus convenable pour une future épouse de PDG mais en somme ils savaient qu'avec ou sans ces études, s'ils exigeaient de moi que je me concentre sur les affaires de Père je l'aurais fait. j'étais comme ça... sans envie, sans crainte, amoindrie par une vie trop protégée. J'étais belle et choyée. Pour faire simple : je ne m'aimais pas.

Edenael Laurens Faust. Eden, mon prénom. LAURENS, le nom de famille de mon père. Passant en second parce que FAUST était le nom dune famille noble anglo-française vivant en France dans les années... peu importe. "Laurens" renfloua les comptes il y a plus d'une vingtaine d'années de "Faust" par le biais d'un mariage plus que convainquant, voilà tout ce qu'il y a à en retenir. Dans une telle vie on ne ressent pas, on ne souffre pas... on se contente de vivre, de vivoter et de s'effondrer dans l'oubli. Ça fait quoi de souffrir ? j'aimerais le savoir... mais je n'ai jamais osé partir. Aujourd'hui je le sais... mais je crois qu'au final cette curiosité naissante est la moindre de mes erreurs concernant ce qu'il s'est passé ensuite.
"Et toi, pourquoi tu souffres ?"
Il y avait des inconvénients à être d'une famille aussi haute. Les rancunes, les ennemis et les rivaux... Quand les trois étaient rassemblés, cela donnait naissance à des personnages comme ceux qui voulaient ma mort. Ou celle de mes parents. Ou le malheur de ceux-ci enfin... J'étais surveillée. A la fin on m'annonçait qu'il serait peut-être préférable que j’arrête les cours ou les prennent à la maison le temps que ça se calme. On ne me l'ordonnait pas directement évidement mais c'était tout comme. Encore des consignes qui ne m'enchantaient guère, c'est ainsi que perdue dans mes songes j'errais jusqu'à Notre Dame. Un édifice que tout le monde connaissait à paris, avec une place pullulant de pigeons. Mais cette place même quand le ciel nuageux menaçait de faire tomber la pluie restait reposante à mes yeux... j'y restait un temps. Des heures... Jusqu'à ce qu'il me vienne en tête de me changer les idées en observant les gens défiler. c'est là que je vis Sergei pour la première fois. Il m'observait de loin puis disparu derrière un groupe de touristes. Peu de temps après la police intervenait : on avait trouvé un cadavre. moi je ne faisais pas le lien dans ma tête, trop habituée à ne pas réfléchir par moi-même. J'aurais-peut-être du...

Le lendemain après les cours je revint à Notre-Dame. Le bâtiment n'avait pas changé, il y avait juste un grand ciel bleu. des banderoles interdisaient l'accès à ce lieu où derrière l'édifice quelqu'un avait trouvé la mort. Selon la police il se serait suicidé... Je me dégoutais de penser qu'il aurait du le faire sur la place : histoire qu'au moins les passants sachent que certains en avaient marre. Non, pauvre homme. Cela ne m'empêcha pas pourtant d'évoluer sur les dalles de l'édifice jusqu'à arriver à l'intérieur de la cathédrale. Assise sur un banc, je dessinais. je n'avais jamais été croyante mais ignorer de telles merveilles historiques aurait tout de même été un sacrilège. Ça m'entrainait et je pensais enfin à autre chose qu'à arrêter les cours. Un bruit de bois retenti sur le sol et je relevais la tête pour observer un échafaudage près d'une colonne en pierre. Visiblement quelqu'un avait perdu son outil de travail. je relevais davantage les yeux pour observer l'inconnu d'hier qui m'observait, l'air amusé. Il descendit de cet édifice quelque peu vacillant avant de reprendre son outil, l'air pas vraiment enclin à m'adresser la parole. Pourtant je fermais mon carnet, rangeait mes affaires et montait sur l'échafaudage pour le rejoindre. Je ne savais pas pourquoi je faisais ça mais peu importe. Il me rendait curieuse, tout bonnement.
- Que faites-vous ? demandais-je, intriguée.

Pas de réponse. Il n'y en eut pas, bien que le type me regardait par moment puis reprenait son travail. Ce devait être un restaurateur, en tout cas il avait un physique un peu slave. Plutôt grand, ce fut encore pire quand je m'assis sur l'estrade en bois, l'observant faire. il semblait finir de sculpter une pierre rajoutée pour combler un vide dans une des sculptures de la colonne. Le temps passait et étrangement je n'avais pas envie de partir. jusqu'à ce qu'une voix chaude et rauque s'élève, un accent russe plus qu'apaisant me réveillant de mes songes.
- Il se fait tard, je vous raccompagne.
Je relevais les yeux pour le voir puis les descendais vers la porte principale de Notre-Dame. La pénombre trahissait une heure tardive et je frémis doucement, acceptant sa proposition.

Il s'appelait Sergei, et il était sculpteur. Son art ne payait pas son loyer alors le temps de pouvoir se faire une place sur paris il restaurait quelques édifices. Réparer les choses... ça devait être bien. Mais son regard était vide et triste lorsqu'il parlait de ses sculptures, comme s'il s'était résigné... Ou quelque chose du genre. Il me raccompagna, semblant étrangement bien connaitre le quartier mais peu importe. Il m'avait envouté, je ne remarquais rien. Sauf une chose. il me forçait à parler, tentait de me faire exprimer ce que je cachais en moi... je le revis plusieurs fois après cela. Jusqu'à ce qu'un corps poignardé soit retrouvé sur le pas de ma porte.
"Et toi, qu'aimes-tu ?"
C'était une connaissance de mon père, étendue devant le portail de la propriété comme s'il avait dormi dans le plus confortable des lits... Du moins si on oubliait les angles infernaux de ses membres, les marbrures sur son visage et l'eviscération de son torse étendu sur le trottoir. Je regardais ça sans parvenir à comprendre tandis que les grilles terminaient de s'ouvrir. On aurait cru que le meurtre avait été fait là, dans la rue... comme si l'assassin avait prit tout son temps pour faire cela. Toute la nuit...

Après cette découverte je passais de moins en moins de temps chez moi comme si ce refuge avait été souillé, et davantage de temps dans l'édifice de pierre où j'avais rencontré Sergei. Il n'était plus là... mais malgré le premier meurtre je préférais être là que chez moi. Comme si là bas tout allait se terminer : ma vie, mes espérances... Je revis pourtant le brun plus tard, à la sortie de mon école. Il m'attendait je ne savais depuis combien de temps, m'expliqua qu'il avait fait bien des écoles pour tenter de me retrouver... Qui n'aurait pas été charmé ? moi je l'étais. Les choses se passèrent ensuite naturellement. Je passais plus de temps chez lui que chez moi, préférant parler à cet homme qu'être auprès de mes parents, étouffant avec eux. Lui semblait s'amuser de la situation. Je crois qu'il s’enorgueillait de m'ouvrir au monde, de me débrider comme s'il s'amusait à couper les liens de la porte d'une cage un à un.
Un souvenir insiste et persiste à se rappeler à ma mémoire, quoique je veuilles oublier en Otherside. Tout ce que j'avais, vraiment tout, il a tout prit... Je ne m'étais peut-être pas aperçue à quel point il prenait ce jour là.
- Non ce n'est pas drôle !
- Si ça l'est... Répondit-il en riant.
- Je te jures que la prochaine fois je vais te la remettre en place cette...
Il rit à nouveau.
- Mais arrêtes !
- Je t'aime. Murmura-t-il comem s'il venait de le réaliser en même temps qu'il le disait.
- Huh ?
Il m’embrassa pour me faire taire et je me laissais faire comme d'habitude. Je voulais qu'il me touche, me dévaste, qu'il m'ôte ce masque de pureté que mes parents m'avaient forcé de porter une bonne fois pour toute... Encore une fois il faillit renoncer, ce reculer mais cette fois je le rattrapais et le lui demandait par moi-même... Il me prit, s'empara de ce masque sans avoir besoin de mon accord et le brisa sans s'en occuper davantage, prenant ce qui lui était du. Cet acte le fit sourire durant bien des jours comme s'il venait de prendre la revanche qu'il recherchait depuis si longtemps.
Sergei était de ces hommes qui ne parlent pas pour ne rien dire mais ont toujours une idée, quelque chose à faire. il ressemblait par moment à une bête vorace, incapable de s'assouvir puis ensuite à quelqu'un de pittoresque, enfoncé dans ses souvenirs. A ces moments là il m'appelait et on parlait. Il était brun avec des yeux dorés que j'adorais, un début de barbe qui était loin de l'amocher. A ses côtés je changeais, même mes parents ne me reconnaissaient plus. Ils étaient d'autant plus inquiets que les meurtres dans leurs champs amicaux se multipliaient. Au final ils m'éloignèrent de lui de force... Au final aussi je fis le mur et disparu. J'étais juste chez lui, ne me méfiant pas assez surement du fait que personne ne sache réellement où il habitait mais peu importe. J'avais prit l'habitude de déambuler dans un pull gigantesque sans rien en dessous quand il n'était pas là et à fouiller dans ses travaux un mug de café à la main.

Il était souvent triste, mélancolique... Depuis la mort de sa sœur selon lui ses œuvres n'étaient plus aussi vibrantes. Les femmes qu'il voyait ne parvenaient pas à rendre correctement sur ses sculptures. Il avait un talent un peu à la façon des anciens artistes classiques, une maniaquerie touchante et perturbante. j'aimais bien le voir s'entêter à représenter la tête de quelqu'un vu sur une photographie juste pour le consoler après. Ce qu'il sculptait était beau à mes yeux... mais pas au sien. il voulait la perfection... Moi je la trouvait dans ses bras. pourquoi cela ne lui suffisait pas ?
"Parle-moi, Regarde-moi... une fois."
Je voulais être proche de lui. Pourtant je voyais qu'il hésitait. on avait beau coucher ensemble à présent il me touchait comme s'il ne le méritait pas. Une autre fois comme si c'était l'inverse... Et d'autres fois il se refusait totalement à me toucher, s'enfonçant dans l'alcool. Il ne me regardait peut-être pas ? Je partais il m'agrippait, refusant par tout les moyens que je parte. Je le serrais il finissait par me repousser comme si quelque chose n'allait pas. J'en venais à la conclusion qu'il était un éternel indécis... Peu importe. Il était là quand j'appris la mort de mon petit frère, puis quelques mois plus tard de ma mère. Pour mon petit frère il fut particulièrement doux voir possessif, comme s'il choyait un trésor durement mérité. Comme s'il comprenait cette peine, l'ayant vecu lui-même... Pour ma mère, bien... ce fut plus léger. Mais ses sentiments semblaient évoluer, se décanter...

Sergei avait ce charme faussement innocent et ingénu de ceux qui trouvent logique de ne pas aimer qu'une seule personne. Pourtant au gré des fois où mon caractère changeait, que je devenais dépendante de sa personne tout en devenant capable de ne pas avoir besoin des autres, lui devenait exclusif... Certaines de ses connaissances surtout des filles le remarquaient. je pense qu'elles me détestaient pour ça... ces bandes de pétasses trop maquillées. Il faisait bien de s'en débarrasser. j'apprenais sa fascination pour les corps, leur courbes et lui-même exacerbaient mes sens. Il semblait trouver mon corps merveilleux. A se demander s'il ne le favorisait pas à ma personne... Au final il en fit des dessins, puis essaya de me sculpter. Je n'eus pas le temps de voir le résultat... ON nous averti que le principal suspect était un ami de mon père et je paniquais car plusieurs fois après cela je crus voir cet homme. Sergei tenta pour me rassurer de m'apprendre à tirer mais en vain : je paniquais encore. oui il était là mais... pourquoi je me sentais quand même seule ? Je régressais, ça me déplaisais... Alors j'essayai de le fuir, juste pour voir. lui Sergei, l'homme que j'aimais. Je n'aurais jamais du me séparer de lui... l'homme me tomba dessus.

L'homme n'avait qu'une envie... Se venger de la ruine que lui avait causé mon père. Selon lui je ne connaissait pas le véritable homme qu'était celui-ci, ni ce que ma mère faisait avec des prostitués quand il en rentrait pas et elle non-plus. c'était vrai... je n'avais jamais cherché à savoir. mais maintenant je savais me défendre et mon caractère le surprit. Ça ne l'empêcha pas de me gifler. Cet endroit empestait le sang... Il avait torturé et tué une de mes amies pour me retrouver. "Le seul moyen rapide", d'après lui... J'avais envie de vomir. mais lorsque la lame dut s'abattre, Sergei l'empoigna par la gorge et commença à le rouer de coups. Je ne sais plus trop ce qu'il s'est passé ensuite mais devant la police.... Je confirmais des doutes. Beaucoup l'accusèrent des meurtres liés à mon père. je m'en moquais, je voulais rentrer avec Sergei. J'ignorais les suppliques de mon père pour le suivre : après tout j'étais majeure. Sergei lui semblait confiant et ne faisait pas cas des remarques de mon père. pourtant quand leurs regards enfin se croisèrent je vis mon père pâlir violemment. Pourquoi.... ?
"Ce n'est rien. Juste une petit mort."
Sergei avait l'habitude d'agir comme si tout était déjà réglé. je lui appartenais, je venais de vivre un calvaire mais c'était finit à ses yeux. Il fallait maintenant s'organiser et évidement c'était lui qui réglait tout les détails... jusqu'à note déménagement car il était clair pour lui qu'à présent nous vivions ensemble. Il se foutait royalement que j'aie un père. j'étais sienne depuis que je l'avais rencontré, tout bonnement parce que le temps avait prouvé qu'on s'accordait parfaitement. Il avait changé... oui il me fascinait toujours, je l'aimais plus que quiconque mais je remarquais du coup plus aisément les changements qui se faisaient en lui. Même lorsqu'il me fit sienne toute la nuit durant j'avais l'impression qu'une nouvelle pièce du puzzle venait pour lui de se placer, lui libérant bien du chemin... Je ne sais pas sur quel échiquier imaginaire il jouait mais oui, il était de ceux qui aimaient que les choses aillent selon le chemin qu'il leur organisait... Je l'aimais aussi pour ça malheureusement.

Un soir cependant je me réveillais dans la nuit alors que lui venait de se recoucher, me prenant comme une poupée pour me serrer contre son torse. Certes je lui appartenais... mais où allait-il la nuit ? Je le laissais se rendormir et me levais à mon tour pour continuer de fouiller les lieux. Nous étions dans une propriété qu'il disait lui appartenir, un endroit ancien avec des pièces entièrement faites de pierres anciennes. Je visitais autant que lorsque j'avais découvert cet endroit pour la première fois, appréciant toujours autant ces murs anciens qu'il s'était entêté à garder. Un cocon dans pari... personne n'aurait pu imaginer qu'il y ait cela ici, j'aimais ce lieu.. Enfin je l'avais aimé sans savoir qu'il n'était qu'une relique de son passé familial pour lui.

Une odeur de sang me perturba. Une lampe torche, des pieds nus, je descendais dans les sous sol. Une sorte de donjon se présenta bientôt me refroidissant totalement. Des sculptures toutes plus réelles et parfaites les unes que les autres se succédaient, dans des matériaux divers mais toujours taillés avec soin. Malgré la froideur des lieux je ne pouvais qu'apprécier son travail une fois de plus. Certaines étaient faites carrément en cuivre ou en acier, d'autres étaient taillées dans le marbre... Mais ce qui me fit peur fut surtout le fait de reconnaitre certaines personnes. Le visage du gars qui s'était suicidé à notre dame, une amie à moi... une amie de mon père, ma mère... Je déglutis avant qu'une forme sur une tombe en pierre ne m'interpelle. Sous un drap noir mon père était là semblant attendre la mort ses tripes à l'air. Il était condamné, le visage détruit comme si on lui avait assené pas mal de coup avec une pierre tranchante dans le but de le défigurer sans le tuer. Il tenta de tendre ses doigts aux ongles retirés de force vers moi mais je me reculais, dégoutée. Je finis par en vomir, me rattrapant à un travail inachevé. Le drap tomba et j'observais mon visage, blêmissant de nouveau. Il y avait un miroir à pied juste à côté mais je ne fis pas attention à la fille éteinte et à ses ailes de pierre. Une fille tout aussi éteinte que moi autrefois. cette sculpture me perturbait, elle semblait trop douce, trop sereine par rapport à tout ça. Je n'avais qu'une envie c'était d'hurler et de détruire cette figure qui était mienne sans réellement comprendre pourquoi.

Mes yeux retournèrent à la statue... Inachevée. Les pieds étaient encore pris dans la roche. Je reportais enfin mon regard noir sur le miroir lorsque des bruits de pas raisonnèrent. je ne me retournais pas, je savais que c'était lui. Mon père avait rendu son dernier soupir. Il y eu un arrêt puis des pas précipités. je continuais d'observer la fille dans le miroir, consciente de qui arrivait ainsi jusqu'à moi même sans le voir. Elle ne ressentait rien, elle... Elle était inanimée... pourquoi moi je souffrais autant ? j'avais si mal ! Sa main effleura mon épaule, remonta jusqu'à mon cou qu'il dégagea de mes cheveux pour m'y embrasser avec tendresse, m'enlaçant possessivement.
- Je t'avais dit que je te ferais visiter la fin demain...
- Qu'as-tu fait Sergei ? Murmurais-je, à bout de nerf.
Ses doigts passèrent sur mon ventre, son autre main me soulevant le menton pour m’embrasser plus durement puis il me raconta une histoire... "jolie petite histoire" selon ses mots.
Il était une fois une famille de Russie assez fortunée qui fut ruinée par une autre famille ne jurant que par l'argent et le pouvoir. Une famille anglaise : les Laurens. Pour éviter tout préjudice le nouveau "chef de famille" s'amusa à tous les faire tuer petit à petit, sans que personne ne s'étonne de rien... Sauf deux personne. Un garçon et sa petite sœur. Ces deux personnes vinrent lui demander des comptes jusqu'en France. oh ils croyaient encore ce que leurs parents leur avait dit, que cet homme était le meilleur ami de la famille. En entrant dans la propriété le garçon de 14ans vit une fillette de trois ans à peine gambader juste devant lui et fut séduit sans vraiment savoir pourquoi. peut-être avait-il des vices ? Peut-être qu’inconsciemment savait-il qu'il devrait se venger... Pourtant son adorable petite sœur le rappela à l'ordre alors qu'il caressait l'enfant comme s'il s'était agit d'un animal de compagnie... et il alla voir le père, inconscient que plus tard cette même enfant l'aiderai en effet à se venger de cet homme.

LLe père se gaussa d'eux. Il enferma les enfants et s'amusa à torturer la fille, vendant le garçon à des gens pas très net... Mais le garçon survécut. Et même si les cris de sa sœur violée et torturée, dévisagée puis éventrée lui restait en tête, il s'entêta à faire quelque chose de sa vie. Il voulait la beauté qu'on lui avait prit de force, la pureté aussi... Mais il ne savait comment. La pureté qu'il avait étant enfant s'en était envolée, ses œuvres n'avaient plus autant de vie. Le garçon devenu homme était meurtrier et acharné. tueur en série ne pouvant s'empêcher de tuer des proches plus ou moins éloignés de mon père, il tentait son cent vingt-septième essai quand sa victime eut la bonne idée de s'enfuir et de sauter d'un toit de Notre-Dame. Par chance, à l'arrière de la cathédrale mais cela l'agaça tout de même énormément. Il ne savait plus calmer ces pulsions qui le prenaient de violer, de torturer et broyer quiconque lui restait en tête davantage que sa chère sœur perdue. Alors il essaya de s'enfuir par la porte principale, se faisant passer pour quelqu'un de normal... jusqu'à ce qu'il la voit. L'ancienne adorable petite fille. Il était incapable d'oublier ce visage, lui qui continuait petit à petit de tuer les proches de son père, il la connaissait... Et son visage raviva le souvenir de celui de sa sœur dérobée. Il ferait de même.... Il se le jura.

Edenael avait grandit mais encore maintenant elle le fascinait. Comme si quelque chose dans sa tête jurait qu'elle était ce qui serait son du pour toute ces souffrances. Une poupée qui lui avait été promise en récompense. Il la contempla longuement, envieusement... mais elle le vit un peu trop tôt. Alors le temps de méditer un plan il la délaissa, la délaissant pour sourire à des promesses de vice et de débauche. il savait déjà comment l'approcher... Elle reviendrait ici, il en était certain. Et il la revit. Elle vint même s'asseoir tout près de lui : il n'aurait eu qu'à se pencher pour la toucher, la contempler... et la prendre, la dérober à ce monde qui n'était pas fait pour lui. Surement pas pour elle non plus d'ailleurs. Cette pauvre âme vide lui donnait envie d'être celui qui l'animerait, ruinant le travail acharné de deux parents qui à ses yeux méritaient le pire. la torturer, la tuer serait trop doux pour eux car leur calvaire prendrait fin un jour... Surtout pour eux qui n'avaient pas de cœur. Il devait s'arranger pour que perpétuellement ils s'angoissent. Il voulait voir les grimaces de dégout sur le visage de l'homme l'ayant tant fait souffrir lorsqu'il aurait reconstruit sa fille, qu'il l'aurait possédé corps et âme, qu'elle lui préfèrerait sa personne voir le détesterait autant que lui-même... Alors il la raccompagna, calmement... Reconnaissant petit à petit les lieux avec une nostalgie touchante même pour lui. Cette nuit là il resta aux aguets à scruter la propriété quand un homme le surprit entrain d'essayer de pénétrer dans la propriété. Il chopa cet homme, déconnecta les caméras et pour s'occuper en guettant sa proie il tortura cet homme. Personne ne su jamais que c'était lui... Et le voilà, maintenant, à la tenir contre son corps qui la réclamait à nouveau alors qu'elle lui appartenait maintenant.
- Et te voilà mienne à présent... Et dans mes bras, mon Eden. Personne ne me mérite autant que toi.
Ronronna-t-il avec son accent russe contre mon oreille pour me charmer une énième fois.

Je remarquais enfin les taches ocres sur les statues, peu importe dans quels matériaux elles étaient faites. La peur s'emparait de moi alors que je contemplais la masse de pierre qui me représentait, appréhendant ce qu'il voulait me faire.
- Je t'ai fais quoi moi ? Murmurais-je en larme alors qu'il me retournai violemment.
- Mais rien Eden, tu es parfaite !
Je l'observais tétanisée alors que ses yeux amoureux m'embrassaient autant que ses lèvres un instant plus tard. A ses yeux je semblais être ce qui lui était arrivé de mieux, chassant les souvenirs qui le rendaient triste, calmant ses pulsions... Mais il refusait une quelconque chance que je puisse m'éloigner de lui : alors la mort ou le temps n'en parlons pas. Il le ferait contre mon gré que je le veuilles ou non, trop amer d'avoir perdu bien trop d'être chers auparavant. Et je savais tellement de choses sur lui... Il ne pouvait pas me laisser, pas comme ça. Il me promettait de ne pas me faire souffrir comme les autres mais à ses yeux la mort était la preuve qu'il m'aimait. Aurais-je du être docile pour lui prouver mes sentiments ? Je ne le comprenait pas. Je ne voulais pas mourir à cause d'une de ses pulsions...

Il semblait - dans ses pensées folles - croire que je me laisserai faire. Je me débattis mais en vain, il me jeta au sol avant de me prend une nouvelle fois sans même trouver que cela était en désaccord avec la situation. Avait-il toujours été si obstiné ? Le pire était ses sourires pourtant attendris alors qu'il me voyait me débattre autant. Avant je n'aurais jamais osé c’est vrai, tout cela était grâce à lui. Son œuvre... j'étais peut-être juste ça pour lui. J'étais sienne, à présent transformée... Mais sa patience avait des limites et il m'étrangla pour que je me calme, voulant continuer de profiter de moi une dernière fois. Et le pire c’est que je n'osais pas le blesser, ne sachant plus si je pouvais encore me permettre de l'aimer ou devais me débarrasser de lui. Je n'arrivais pas à choisir et cette erreur faillit m'être mortelle. Ses mots étaient tout aussi doux que d'habitude, me promettaient bientôt une vie éternelle, éternellement sienne... Il croyait que la beauté m'intéressait autant que lui, que surtout faite de pierre je ne le quitterai jamais mais qui pouvait dire que je serais partie ?

A ses yeux j'étais sa plus grande réussite, que ce soit pour mon caractère changé ou cette sculpture de moi qu'il avait fait. Je m'agrippais à une canne tenue par une statue en équilibre, tentant de me sortir de là mais en vain lorsqu'il me mit sur le ventre. Il sorti un couteau et comme un docteur piquant une bête condamnée, il me poignarda à l'omoplate droite. C'était fait, il n'avait plus qu'à me soulever et me coller contre cette statut allongée et en pleine orgasme, immonde qui était censée me représenter. les artistes et le sexe... j'étais dégoutée. Mais je m'agrippais malgré la douleur à la canne métallique. il tira, de plus en plus fort.... La statue chuta alors sur lui et j'entendais un hurlement avant même de me rendre contre m'être éloignée de lui en rampant, le dos en sang. l'un de ses bras avait été tranché net par une lame combinée au poids de la statue. Le reste je ne le voyais pas... c'était un véritable bain de sang. La tête contre le miroir, j'observais avec rancœur mon reflet dans le miroir... de trop près. Je voulais survivre, ne pas mourir comme ça... C'était trop stupide.
"On n'oublie pas, de l'autre côté du miroir"
Mon visage passa, mon corps suivit... je m'effondrais sur un sol moins dur que les dalles de la propriété de Sergei... mais était-elle bien à lui cette propriété ? peu importe.... je crois que quelqu'un me soigna, peu importe qui. Lorsque j'ouvrais mes yeux en Otherside, j'avais à vie et pour l'éternité une cicatrice sur l'omoplate droite en forme de croix inversée... Sergei, bel enfoiré. Pourquoi m'avait-il fait ça ? j'aurais pu rester à ses côtés, pourquoi avait-il aussi peu du temps ? Il avait tué tant de mes proches, tant fait autour de moi... Ces questions je me les pose encore. Une femme me sorti à mon réveil que j'étais une gargouille. bah... ça ne m'intéressait pas. Ça m'intéressa un peu plus quand je vis des ailes dans mon dos. Faites de pierre... comme une sculpture. Celle qu'il avait fait de moi face au miroir dans lequel j'étais entrée était en marbre de lait. Elles aussi visiblement... belle ironie.

Alors je rejoignis ceux qui étaient les miens. Je n'en revenais toujours pas... Non je m'étais faite à ce monde, mais la trahison de Sergei me laissait un gout amer, une rancune et des regrets dont je n'échappais pas. Et à chaque fois que cela refaisait surface, un crime... je n'avais plus goût à rien. Serge m'avait brisée et je me sentais totalement vide, incapable de ressentir la moindre compassion pour les autres. les têtes tombèrent... Et plus encore lorsque je finis enfin par réagir à toute cette peine. Une tempête électrique déferla. Ce fut un certain Xanthéas qui s'amusa à franchir cette barrière de danger, se prit une barrière magnétique mais tenta quand même de me raisonner. il gagna mon respect... Mais surtout la paix car la douleur dans mon cœur à présent trop forte m'empêchait de recommencer cet acte. Xanthéas... depuis ce jour il fut le seul homme que je respectais réellement. J'étais une personne d'honneur pour seul ceux qui le méritaient à mes yeux... et il en fit partie.

La vie continua en Otherside. je n'oubliais rien, j'évoluais. Jusqu'à ce qu'Anicia, une femme que j'aimais bien me fasse une simple critique. Pour elle j'étais obsolète : c'était pour ça qu'elle tolérait ma présence auprès d'elle. Cette femme était l'incarnation du crime. Elle était calme, éteinte, et trop méticuleuse à mes yeux. Pour elle un crime devait être fait sans que jamais personne n'en entende parler, pas de scandales, donc... Elle me rappelait celle que j'étais avant mais ça.... personne n'était censé le savoir. Sauf un !
- Pourquoi dévisages-tu Anicia, Den ? Me demanda Xan' un jour. Tu lui tiens rancœur ?
- Elle ne mérite pas son titre.
- Elle fait parfaitement son travail en tant qu'incarnation du crime...
- C'est justement pourquoi elle ne le mérite pas. Lui dis-je droit dans les yeux.
Il a sourit, je crois....
- Et pour toi qui mériterai ce titre ?
- Je le mérites plus qu’elle en tout cas.
- Ah... Et sinon ?
Je me retournais pour lui faire à nouveau face, songeant à Sergei... Il existait toujours supérieur à soi. Mais Sergei n'était pas là...
- Juste moi.
il sourit et passa ses bras autour de mes épaules comme pour tenter de me charmer.
- Ca te dirais pas alors de prendre sa place ?
Je remontais ma tête vers lui, faussement étonnée.
- Mais c'est mon amie...
Il sourit, et moi aussi.

Quelques jours plus tard Anicia était découverte morte. pas de trace d'attaque, pas de trace de combat... Ce ne pouvait être une gargouille. Les gargouilles étaient trop nobles pour cela. Sinon ça aurait été quoi... Criminel ? J'entendais ça et sourit en me remémorant ce que j'avais dit à cette vieille peau avant de la tuer. Elle ne méritait pas d'être l'incarnation du crime... je voulais son titre. Mais elle ne pouvait le garder, elle qui en sortait jamais des sentiers battus. un crime bravait les interdits, faisait des choses à l'encontre des règles... oh je savais que la seule raison pour laquelle je n'avais pas souhaité me battre à armes égales avec elle était parce qu'elle ne le méritait pas à mes yeux. Elle était trop faible, trop sotte... Mais le reste était vrai aussi. je raffermis ma prise sur ma lance et sourit tout contre. Quelques mois plus tard, mon ami tuais l'ancien chef. A ce même moment, j'étais nommée nouvelle incarnation du crime... J'incarne ce rôle avec un certain plaisir inavouable, je le reconnais. Mais sachez mesdames messieurs que je suis la première à dénoncer qu'il existe une incarnation du crime bien plus méritante que ma personne à mes yeux : Sergei. L'homme qui jadis me tua et me créa en même temps.... Qui fis de moi ce que je suis à présent. Je suis sa meilleur création, son pire... crime ?


"Et n'oubliez pas, mesdames, messieurs...
Que le crime, jamais ne paie.
N'empêche qu'il nous dote d'un pouvoir sur les autres relativement jouissif."




DERRIÈRE L'ÉCRAN

SORAKAT
[x] VOTRE PSEUDO :
----> Sorakat, Erilyn, Soso... gaby o/
[x] QUEL ÂGE AVEZ-VOUS ?
----> Secret défense è_é"
[x] COMMENT TROUVEZ VOUS LE FORUM ?
----> En prenant la première porte à gauche.
[x] COMMENT AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM ?
----> Partouse avec esperyth et la page blanche
[x] SELON VOUS, UNE AMÉLIORATION DOIT-ELLE ÊTRE APPORTÉE ? SI OUI, LAQUELLE ?
----> des msileys diantre ! plus de smileys o/
[x] ET CE RÈGLEMENT, L'AVEZ-VOUS LU ?



Dernière édition par Eden L. Faust le Lun 2 Jan - 16:26, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Eden L. Faust - Criminelle gargouillesque Eden L. Faust - Criminelle gargouillesque Icon_minitimeLun 26 Déc - 15:23

Toujours des fiches de malade xD

en tout cas, contente de te voir ici ♥ Et tu m'impressionne toujours avec tes fiches .. o_o je suis à l'histoire, c'est loong xD mais bien =)
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MessageSujet: Re: Eden L. Faust - Criminelle gargouillesque Eden L. Faust - Criminelle gargouillesque Icon_minitimeLun 26 Déc - 18:46

C'est long, j'aurai pu faire plus j'ai résumé : d'où la parole à la première personne car pour moi j'écris moins avec... sauf que ça fait bizarre quand faut décrire les choses érotiques >< °ira pas écrire en "je" en rp c'est clair !°

merci à toiiii o/
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MessageSujet: Re: Eden L. Faust - Criminelle gargouillesque Eden L. Faust - Criminelle gargouillesque Icon_minitimeMar 27 Déc - 15:48

èé comme tu m'as demandé sur la CB c'est nuleuuuuuuuuh ta fiche horrible même!

XD non je déconne, elle est superbe =3
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